Met le en quarantaine quelques heures
Pose le dans un coffre,
Ne regrette jamais à qui tu l’offres
Tu pourras l’enfermer à triple tour
Avaler la clef
Grimper au sommet de ta tour
Tu n’oublieras jamais le mot amour
Repenser à tous ces instants de velours
Ne fera pas fuir les vautours
Tu élabores la construction d’un mur de béton
Dont l’érosion se fera au fil des saisons
La douleur cardiaque et un mal de maniaque
On traque la paix de l’âme
On s’attaque au drame
On le plaque comme du ciment
On matraque les sentiments
Ce n’est qu’après qu’hurlent
Les amants aimants
Réclamant une Vérité que seul vérifie le temps.
« Comment c’était avant et regarde Maintenant ! »
Ramasser son cœur, n’enlèvera pas nos erreurs
T’y as cru, t’es déçu, t’es venu, t’as vu, t’as vaincu
Les larmes ont inondé les rues
Ont remplit les caniveaux de toutes les avenues.
On arrête, on recommence,
On souffle, état de latence
Compromis, résistance, résilience,
Réserve-moi un billet en partance
Vers le pays où l’Amour aura une réelle chance.
Quand tu te brûles une fois tu hurles
Quand tu aimes une fois tu humes
Au parfum du plaisir et de l’amertume
Il te faut te résigner, c’est le prix à payer
 Pour conjuguer le verbe aimer
T’auras beau te saouler le chagrin sait nager
L’aridité de la solitude a remplacé ton avidité de plénitude
L’acidité de la servitude a bouleversé ta quiétude

Ah la belle époque!
Tu révoques tes rêves devenus  toc
Pour un cœur changé en roc
Que te dire de plus que seul le temps
Est le pansement des affaires de sentiments
En attendant
Protège-le,  soigne le, panse-le,
Récompense le, triture-le
Fais-lui des points de sutures, des soudures
des piqûres,
Rien n’effacera les ratures,
Les ressasser telle est ta torture…
Maintenant il est tout cassé,
Explosé à force d’être malmené
On l’a piétiné, arraché, mangé, recraché
Ta douleur impossible à cacher

Ecoute ce message
Je suis juste de passage
Refuse les mauvais présages
Le vent t’offrira un éventail d’adages
Pour te sauver du naufrage
Accepte ce texte comme une bouée de sauvetage pour rattraper le rivage
On se perd à tout âge,
La solitude fait des ravages
Quand la tristesse pèse sur ton visage
Pour toi j’ai noircit cette page …

L’amour n’offre que l’amour
et ne reprend que l’amour