Version 1
8 âmes qui errent, quel est le ciment qui les fédère ?
Juste une lueur dans l'éphémère,
Transformer la poussière en lumière
Eradiquer les frontières, pulvériser les barrières
8 femmes, 8 dames, 8 flammes ! Si sur cette route, on s'est trouvées
Sur quel livre cette histoire était notée ?
De nos vies nous ne serons jamais proscrites
Pour que l'espoir plus jamais nous quitte
Que les enfants de nos enfants héritent
de ce rite magique...
Dire ces vindictes, les pensées qui nous habitent,
les colères qui nous irritent,
cet amour qui nous agite ! Slammer ! Slammer !
Jusqu'à quand ? Jusqu'où ?
Tant que nos poèmes nous tiendrons debout
Comme autant de prières qu'on vous livre à vous
De vous à nous, soyez sûr que nous serons
au rendez-vous
Ecoutez-nous, parlez vous, délivrez vous
Du poids du silence !
Version 2 (23.02.2004)
Le jour où le soleil s’est couché
Aux grands arbres qui m’abritent et se propagent dans le temps
Le temps coule mais rien ne s’écoule en douceur dans ce pays en pleurs.
Je ne crois pas au destin, ô seigneur, je crois que chaque jour suffit à son labeur
Imagine toi encore une fois l’écho et la rumeur
Douceur qui vient sussurer ton humeur
Cloîtrés dans leur demeure intérieur certains croient être à l’abri de l’autre,
l’ennemi mais ils ne font que refuser l’humaine destinée.
On m’a retrouvé repliée sur moi même
Un autre jour j’étais comme illuminée d’amour
Voici ma destinée
On avise le vent des vestiges de souvenirs
Ce serait comme un sourire doux amer, rappelle toi encore
Toute destinée mène à la mort
Toute vélléité de vie se (perd ?)
Quand advient le dernier souffle
Ne restent que ceux qui nous aiment et qui souffrent
Pousse à la roue, tourne ; ne croit pas que tout soit figé
Ne souffre pas du monde comme d’une tragédie antique
Où tes dieux ont déjà fait valser les destins.
Version 3
Le fil du destin incertain filament qui brille au firmament
Tous ces chemins pour m’amener exactement ici
Le fil de ma pensée reste bloqué
Le fil de ma vie s’épanouit
Rivages abandonnés qui nous échouent parfois
L’obscur azur résume l’amertume, poids d’enclume.
Je le voyais en côte raide et bien droit le chemin de mon destin mais il sinue, descend, rebondit, garde ta ligne !
Comme le fil d’ariane
Nos vies se consument
Je vais de liane en liane
Et ma vie j’assume
A voir tous ces rustres vivrent et faire si bien
Je n’osais prendre en main mon destin
C’est dans ce tumulte que s’apaise les tourbillons
Le songe fut le jour où j’ai su, et je ne me suis plus jamais tu.